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"La malicieuse revanche d'un souffre-douleur" de Serge Farnel

"La malicieuse revanche d'un souffre-douleur" de Serge Farnel
  • Avec "La malicieuse revanche d'un souffre-douleur", Serge Farnel signe un premier roman, hors du temps, d'une désarmante tendresse, tout en n'épargnant pas au lecteur un miroir pas si avantageux que cela. (Le fatras de Titi - Libraire)
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26 décembre 2017

Une cour d’école, un marronnier qu’on larde de

Une cour d’école, un marronnier qu’on larde de coups de pieds parce qu’on a trop trop peur de parler à Giovanna, quand on s’appelle Arthur et que l’on est fils du ministre de l’éducation nationale… Et puis les copains, Thierry, le petit, fils de Monsieur Durang le directeur, qui passe son temps à vouloir faire oublier qu’il l’est, Georges et Matthieu, les gros, qui s’épongent le front avec leur mouchoir pour se cacher derrière, Zinedine, celui qui dessine si bien en croquant les failles et des outrances mais qui a des biceps, Benoît, le minet, Gandhi, l’exilé, Igor, le chef de la bande. Une vraie cour des miracles, une guerre des boutons matinée de guerres de gangs, les complots, les injustices, les profs et le pion Karpov (fallait oser…). Apprentissage du métier d’homme, une vraie tendresse pour ces petits qui ont tout des grands, mais ne l’ont pas encore compris… Ils l’apprendront, parce que la rédaction de la gazette de l’école, apprentissage de la démocratie, leur mettra sous les yeux tous les rouages du pouvoir, les veuleries, les trahisons et les mensonges… Et au bout d’une course de classe épique, finalement, comprendre qu’on est un petit d’homme.

Des portraits d'enfance qui, s'ils sont emblématiques, n'en sont pas stéréotypés, de vraies scènes désopilantes, des saillies improbables, une cour des miracles débridée, la découverte des mensonges et des coups de billard à cinq bandes... Serge Farnel signe un premier roman, hors du temps, d'une désarmante tendresse, tout en n'épargnant pas au lecteur un miroir pas si avantageux que cela.

Et une certaine mélancolie, celle du départ en vacances, vous savez, quand la cour écrasée de soleil se trouve soudain vide, et que vous ne reverrez pas votre amoureux/se avant la rentrée...

Le fratas de Titi (Libraire)

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